Curieuse... [libre!]

Une petite silhouette fixait le courant avec curiosité. Elle s'approcha de l'agité cours d'eau, imprudente, et se pencha dangereusement. La terre humide et boueuse de la rive se mit glisser sous son poids... Surprise, elle poussa un léger cri quand une mâchoire attrapa sa queue et la tira en arrière. Abysse retomba assise, les yeux ronds de surprise. Elle se retourna, prête à affronter le regard lourd de reproches de sa mère.

- La prochaine fois, je ne te rattraperais pas juste histoire de te laisser tomber à l'eau.

Myrtille grogna et se mit à marcher en direction de la forêt. Abysse était une chatonne curieuse, mais il fallait certaines limies à la curiosité.

- Les poissons de cette rivière sont capables de te dévorer, et tu le sais.

Ombre s'aventurai librement sur les terres des solitaires. Il n'avait pas peur des solitaires, mais 4 solitaires avait peur de lui, Chance, Lune Obscure, Abeille et Soleil. Il avait sauvé la vie a Chance et ses petits quand elle allait mettre bas. S'il n'avait pas été là, la jeune mère et ses enfants seraient mort. La famille sanguinaire lui devait beaucoup, et il ne pouvait pas lui faire de mal. Et Ombre adorait provoquer. Il s'aventurait donc sans aucune craintes sur ces terres, regardant de droites a guauche, cherchant un solitaire qu'il pourrait "agressé". Soudain, il vit une belle chatte, et un chaton, une chatonne en fait. Son bébé et la mère surement. Il s'en approcha discrètement, et écouta leur conversation. Il sortit ensuite du buisson, et dit d'une voix glacial:

- Ca ne serait pas une grande perte...

Myrtille le couvra d'un regard de glace. Abysse fixa le nouveau venu avec surprise. Pour qui se prenait-il? Elle s'approcha. Le regard de Myrtille semblait presque au bord de laisser des cristaux de glace sur son passage. En sentant l'odeur du chat, Abysse comprit. Un chat ennemi!

- Qui est tu pour oser entrer sur nos terres, misérable chat de Clan? cracha Myrtille.

Un long frisson la parcouru. Elle semblait prête à se jeter sur lui. Abysse jeta un regard surpris à sa mère. Myrtille était rarement dans cet état. Etait-ce donc si grave? Elle aurait put se contenter de le chasser vite fait bien fait.

Chance avait entendu la conversation entre Myrtille et un autre mâle qu'elle n'avait pas reconnut. Caché derrière des roseaux, personne ne l'avait détecté ni grâce a leur ouïlle, ni grâce a leur vue. Le vent venait contre elle, et de toute façon, même s'ils se concentraient ils ne pourraient pas la sentir, ni la voir! Mais pour quiil se prenait pour venir sur ces terres, alors qu'il était chat de clan, et qu'il avait des terres, qui lui appartenait! L'odeur du mâle lu disait quelque chose, quelque chose de très proche, mais elle se dit qu'elle se trompait, elle devait confondre avec Gerboise. Elle sentit chaque poil de sa fourrure se hérissé, et ses griffes accérés vinrent cruellement labourer le sol. Ses muscles étaient bandés, et elle s'apprêtai a bondir sur le mâtou. C'était le monde a l'envers ici! Chance en avait par dessus la tête de ces idiots de chat de clan! Elle fixa sa cible, plissa ses yeux, et ses prunelles se réduirent a deux fentes menaçante. Elle sentit un grondement sauvage et puissant monter dans sa gorge, puis elle bondit d'une force et agilité spectaculaire. Et atterri direcement sur le dos du mâle noir, qui sous le poids, tomba a terre. C'est la qu'elle croisa son regard, et un noeux lui serra l'estomac. Elle l'avait enfin reconnut. Qu'est-ce qu'elle avait fait? Elle recula de quelques pas, la gorge nouée. Son regard fixant le mâle d'une lueur choqué, et crispée dans ses yeux. Elle jeta un bref coup d'oeil a Myrtille qui paraissait prête a l'attaque. Mais Chance qui d'habitude aurait lancer l'asseaux, resta immobile, figée comme un roc. Elle ne lâchai le chat des yeux, elle ne pouvait l'attaquer, et pourtant lui allait suremen se défendre, il l'avait sauvé, elle et ses enfants! Même si elle paraissait dur, et qu'on avait l'impression que personne ne régnai dans le trône de son coeur, elle, savait que si. Ses enfants avaient été sauvés, grâce a lui! Elle ne pouvait rien lui faire! Même pas se défendre s'il l'attaquai. Elle ne bougeai plus, comme si elle était paralysé, retenue par une force invisible: la peur...

Myrtille eut un mouvement de surprise en apercevant Chance. Elle s'apprêtait à sauter à son tour sur le mâle lorsque Chance relâcha brutalement le chat. Une odeur bien familière envahit les narines délicates d'Abysse et de Myrtille. La peur. Et... cette odeur émanait de Chance. Les yeux de Myrtille se réduirent à deux minuscules fentes qui fixèrent Chance, accusatrices. Myrtille ne respectait pas Chance plus qu'un autre, contrairement à beaucoup de chats. Que pouvait donc avoir la solitaire avec ce chant de Clan? En temps normal, Chance aurait chassé ce mâle. Myrtille se remit en position de combat.

- Puisqu'elle ne te chasse pas, je m'en chargerait, feula la solitaire. Quitte nos terres sur le champ et je ne te ferai pas de mal. Cependant, si tu refuses de fuir, tu subiras mon courroux.

Les poils hérissés, elle attendit la réponse du chat noir.

Une odeur qu'Ombre détestai par dessu tout envahit ses narines. La peur, il détestai cela! Lui n'ayant pratiquement jamais subis la peur depuis qu'il était devenu guérisseur, enfait, pas de puis qu'il était devenu guérisseur, mais plutôt depuis que ses muscles s'étaient développer, et que sa silhouette massive effrayait plus d'un. Depuis ce temps, la peur ne l'avait jamais tenu. Il lança un regard a Chance, seul solitaire qu'il respectai un peu, pas parce qu'elle était plus puissante que les autres, ou parce qu'il était soumis a elle. Mais parce qu'elle osait montrer sa peur comme elle venait de le faire, elle avait un coeur, et savait le montrer quand il le fallait! Contrairement au autre solitaire qui se prenaient pour des sanguinaires, qui pensaient être plus fort que tous, pensait avoir un coeur de pierre, et pensaient ne ressentir aucune émotions. Ombre regarda donc la jeune solitaire, qui elle était assez sanguinaire, la jeune Chance, d'un air rassurant, et compréhensif. Il comprenait qu'elle n'avait pas envie de le blesser, ni que quelqu'un d'autre ne le fasse. C'est pour cela qu'il se tourna vers la chatte, qu'il ne conaissait pas d'ailleurs, et dont les membres paraissait rapide, et non puissant. Il la regarda de haut en bas, en la dévisageant, il lança un regard a Chance, elle n'avait pas l'air de l'aimer plus paticulièrement que ça, c'est pourça qu'il ne se gêna pas pour sortir ses griffes, et les laissées labourer d'un air menaçant le sol sec. Il sentit son héchine se hérisser, et un grondement sourd se fit entendre de sa gorge. Il fusilla la jeune solitaire, et son chaton d'un regard froid, et siffla d'une voix tellement glacial qu'on avais l'impression de ne plus jamais entendre les oiseaux chantés, comme ils le fesaient a la saison des feuilles nouvelles...:

- Essaie toujours, cervelle de souris!
Tu crois que tu me vaincra? Moi?!
J'ai l'impression que c'est une blague.
Mais bon, un petit combat de fera de mal a personne...
A part a ton petit peut-être!
Crois-moi que je n'aurais aucune peine, et aucun regrès après l'avoir encastré dans la pierre.
Mais si toi non plus tu ne tiens pas a lui, eh bien bat-toi!
Que je vois si les solitaires sont si puissants!
Je ne te conseille pas honnêtement!
Tu crois peut-être que ce ne sont pas des manières des chats de clan de kidnappé un chaton, mais personne n'a jamais eu l'impression que j'étais un chat de clan au fond de moi...

Il lui lança un regard de défi, il savait qu'elle allait bondir, qu'elle ne prendrai pas garde de ses menaces, pourtant, il savait qu'il pariviendrai a ses fins. Et que jamais quelqu'un ne le chassera de n'importe quel territoire de la forêt! Surtout pas un solitaire! Il lança un coup d'oeil amusé vers Chance, rendre les gens cinglé, provoquer, provoquer, et provoquer encore était un jeux qu'il adorait par dessu tout! Et il savait aussi que les mères détestaient qu'on s'en prennent a leur petits...

Chacun des poils du pelage brun de Myrtille se hérissèrent, les uns après les autres. Un grondement sourd et continu jailli de ses entrailles. Les iris de ses yeux devinrent de plus en plus petits, laissant à la place un œil presque entièrement vert.

- Je vais t'arracher les tripes et les répandre jusqu'aux Hautes Pierres où je laisserai ton corps en pâture aux corbeaux ! rugit-elle.

Les yeux bleus d'Abysse brillèrent une fraction de seconde. Si quelqu'un y avait prêté attention, il aurait put remarquer ce que ressentait la chatonne. Mais cet éclat était trop furtif, et les chats étaient plus concentrés sur leur combat imminent.

- Arrête.

Le ton sec de la chatonne était inhabituel. Sans changer de position, Myrtille lui lança un court regard. La petite solitaire vint se placer entre les deux chats et planta son profond regard dans celui du chat noir. Elle laissa ainsi passer une dizaine de secondes. La brise ébouriffait son pelage avec douceur, tel une caresse.

- Pourquoi tiens-tu tant à violer les terres des autres? Tu vis chez toi, nous vivons chez nous, nos possédons tous les terres libres en commun. Est-ce par orgueil? Je trouve ça plutôt stupide. A moins que tu ne trouves ton plaisir dans la souffrance des autres? C'est ça qui donne un sens à ta vie?

Ombre leva un sourcil, Waouh! Encore un petit chaton a l'esprit sage et droit! Pffff! C'est qoi ces mômes? Un goss c'est là pour foutre la merde, pour embêter tout le monde, a faire du bruits, pour exprès agacer les vieux! Et mis a part sa soeur Nuage de Plume, tout les nouveaux chatons étaient sage et droit. Ombre lacha un lonnnng soupir, puis murmura un petit: i'Diiote! Il baissa les yeux vers la chatonne, la regardant d'un air froid et menaçant, il siffla d'une voix glacial, et moqueur:

- Pour répondre a toutes tes questions que tu crois intéressantes, je vais commencer par le début: Je viole les terres des autres parce que cela m'amuse d'enrager les solitaires! Vous ne vous gênez pas pour venir sur mes terres, maintenant que vous avez un territoires vous aussi, je ne vais pas me gêner pour venir ici! Sur la deuxième chose que tu as dite tu as raison, mais en fait.. je m'en fous! Par orgueil? Un mot trop compliqué pour moi, désolé je ne répondrai pas! Si tu trouves cela stupide, tant mieux! Pas MOI! Je trouves mon plaisir dans la souffrance des autres? Ohh ouiii! Tu as trouvée! Bravo tu as gagner un lapin dodue pour le dîner! Oui j'aime faire souffrir les autres! Tu crois que ma réputation de menteur viens d'ou? Et je ne vois pas en quoi ça te fais souffrir que je vienne sur tes terres! Tu as mal quand je marche ici? Ouhhh, tu es la terre en personne? Brrrr j'ai peur! Ca donne peut-être un sens a ma vie, mais nan, je ne pense pas. Et je vois pas en quoi ça t'intéresse, bref, ma vie n'a pas de sens de toute façon! Je soigne les malades, ça me suffit! Maintenant, exuse-moi, mais j'en ai assez de parler aux guignols dans ton genre! Laisse-moi passer je voudrais parler a mÔman. Les goss comme toi n'ont rien a faire dans ce genre de discussion... c'est pour les grands!

Il regarda la chatonne d'un regard narquois, puis lança un regard a Chance, que ferais-t-elle si le combat commençai? Partirais-t-elle? Non, pas du tout son genre, et elle ne défendrai jamais de la vie Ombre! C'était un chat de clan. Ombre compris donc qu'elle aiderait la solitaire et son enfant...

Abysse ne broncha pas quand un long feulement rageur retenti derrière elle. Myrtille commençait à en avoir assez, mais tant que la petite solitaire se tiendrait entre les deux chats et que Ombre ne faisait aucun geste hostile, sa mère n'attaquerait peut-être pas. Peut-être.
Elle sourit, moqueuse.

- Tu aimes la souffrance des autres? Tu es d'une stupidité hors-norme, chat de Clan. C'est stupéfiant.

Elle partit d'un rire léger et particulièrement moqueur.

- Tu enlèves la souffrance des autres après t'en être délecté. Et tu te prétends cruel? C'est pitoyable.

Bien qu'elle tourna le dos à sa mère, elle savait exactement ce qui allait se passer. Elle connaissait trop bien Myrtille pour savoir le moment exact où sa fureur prendrait le dessus.
Sans crier gare, la petite aux yeux bleus fit un brutal écart sur la côté. Une fraction de seconde après, Myrtille était sur le guérisseur, griffes et crocs dehors.
Myrtille n'avait pas eu peur de percuter Abysse. Elle avait calculé son coup de manière à éviter la chatonne en cas de besoin, bien qu'elle se doutât qu'elle prenait des précautions inutiles. Abysse était sa fille, et elle connaissait mieux que quiconque ses méthodes de combat et ses limites pour contenir sa rage. C'était comme ça.

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